Doctorant contractuel
ED 427
Biographie
Après deux années d’étude en classe préparatoire littéraire (CPGE), j’ai obtenu, en 2019, une licence d’Études indiennes (sanskrit) à l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle. J’ai par la suite rejoint l’École pratique des hautes études où j’ai obtenu, en 2021, un master mention « Études asiatiques ». J’ai travaillé, dans le cadre de la première année de ce master (2019-2020), sur un mémoire de recherche intitulé « La langue avadhī dans Madhumālatī, poème narratif composé par Mīr Sayyid Mañjhan Rājgīrī au XVIe siècle » sous la direction de Mme Nalini Balbir. L’année suivante, j’ai rédigé un second mémoire de recherche, toujours sous la direction de Mme Balbir, intitulé « Poésie avadhī et littérature persane : la place de Padmāvat de Malik Muhammad Jāysī dans le champ littéraire indo-persan ». Parallèlement à ces études, j’ai obtenu, en 2020, une licence de langue et de civilisation persane (LLCER) à l’INALCO. J’entame à présent une thèse à l’EPHE, sous la direction de Mme Balbir et en cotutelle avec M. Thibaut d’Hubert de l’Université de Chicago dont le titre est : « Aspects poétiques et mystiques de la traduction dans la culture indo-persane : l’œuvre littéraire d’Āqil Khān ‘Rāzī’ ».
Domaines de recherche et projet de recherche
Cette thèse s’intéresse à l’œuvre littéraire et mystique d’un poète indo-persan nommé ‘Āqil Khān ‘Rāzī’ (1614-1696) et, en particulier, aux traductions persanes, réalisées par ce dernier en 1655 et 1658, de deux textes rédigés en langue avadhī (la langue vernaculaire de la région de l’Avadh, située en Inde du Nord) au XVIe siècle : Madhumālatī et Padmāvat. Cette thèse consiste principalement en un travail philologique, réalisé à partir de manuscrits jamais transcrits ou édités, mais touche également à des questions de poétique, de philosophie de la traduction et de mystique musulmane. Ce travail cherche à circonscrire, le plus finement possible, la nature des communications et des échanges littéraires unissant la sphère culturelle persane et la sphère culturelle vernaculaire en Asie du Sud lors de l’apogée de l’empire moghol, au XVIIe siècle.